La question de la solidité de l'infrastucture qui héberge les mails est cruciale.
Chez la plupart des hébergeurs e-mail, le système est soit :
hébergé sur une seule machine (cas le plus courant) : dans cette situation, en cas de crash machine à cause d'une panne matérielle, d'un problème logiciel, ou encore d'une coupure électrique, le service est totalement indisponible le temps de la réparation et de la remise en route, ce qui peut prendre plusieurs heures.
hébergé sur deux machines avec fail-over : une des deux machines est la machine "maître" et l'autre est configurée en mode "esclave". Cela signifie que seule la première reçoit le trafic réseau et répond aux requêtes, tandis que la deuxième recopie régulièrement les données de la première. En cas de crash, il y a un délai de quelques minutes au bout duquel le système bascule (fail-over) pour donner la main à la deuxième machine. Inconvénients :
Avec PowerMail, vous bénéficiez d'une vraie redondance permettant de faire face à des afflux soudain de traffic, à des pannes matérielles, ou à des coupures de réseau. On parle de système à tolérance de panne et à répartition de charge automatique (high availability et load balancing).
Concrètement, le trafic réseau (arrivée ou envoi d'e-mail) est réparti équitablement entre les deux (ou plus) serveurs mails. Le système est donc plus rapide et moins vulnérable aux surcharges d'activité. Par ailleurs les données sont synchronisées en temps réel entre les deux serveurs, ce qui permet d'interroger indifféremment l'un ou l'autre pour obtenir les mêmes données.
Les fichiers de données, c'est à dire les corps des messages, sont stockés en plusieurs exemplaires sur chaque serveur.
Si l'un des serveurs mail tombe en panne, ou est arrêté manuellement pour la maintenance de son système, la totalité du trafic est automatiquement redirigé vers le (ou les) autres serveurs.
Le délai avant détection de la panne est de 60s au maximum (30s en moyenne), délai auquel il faut ajouter 60s maximum (30s en moyenne) pour l'actualisation des DNS.
Statistiquement, sur une paire de deux serveurs, si l'un tombe en panne, vous avez donc un risque sur deux de constater une erreur de connexion pendant une période de 0 à 120 secondes après la panne.
A noter que si vous utilisez les serveurs DNS d'Orange, ce délai est allongé à environ 4 minutes, car Orange a fait le choix de ne pas respecter les standards de communication et fait délibérément fonctionner ses serveurs DNS au ralenti (non respect du TTL), retardant d'autant le basculement du trafic vers les bonnes machines.
Remarque : vous pouvez consulter en temps réel le taux de disponibilité de nos serveurs sur les 30 derniers jours.
Ces données sont établies par un tiers de confiance qui mesure la performance des serveurs mail à intervalles réguliers.